Anouar BENMALEK ( CV littéraire)

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Sommaire:

Éléments biographiques

Lieu de naissance: Casablanca (Maroc)

Nationalités: algérienne et française

Études: doctorat d'État en probabilités et statistique

Profession actuelle: Maître de conférences à l'université (collège H.D.R. )

Professions exercées en Algérie: Professeur à l'Université des Sciences et Techniques d'Alger, chroniqueur dans un hebdomadaire (Algérie Actualité), reportages en free lance au Moyen Orient

Divers: Secrétaire général du Comité algérien contre la torture (CACT) de 1989 à 1991

            Médaille de la ville de Rennes (France) pour son activité littéraire

 

Bibliographie

 

Cortèges d'impatiences, poésie, Ed. Naaman, 1984, Québec                            Voir revue de presse des derniers ouvrages

La Barbarie, essai, Ed. Enal, 1986, Alger

Rakesh, Vishnou et les autres, nouvelles, Ed. Enal, 1985, Alger

Ludmila, roman, Ed. Enal, 1986, Alger

Les amants désunis, roman, Ed. Calmann Lévy, 1998, Paris ; Ed. Livre de Poche, 2000 ; Prix Mimouni 1999 (traduit en 10 langues, sélections Fémina et Médicis).

L'enfant du peuple ancien, roman, Ed Pauvert, août 2000, Paris ; Ed. Livre de Poche, 2002 ;  Prix des auditeurs de la RTBF (Radio Télévision Belge) 2001, Prix RFO (Réseaux France Outre-mer) 2001, Prix BeurFM-Méditerranée 2001, Prix Millepages 2000 (sélection Fémina, sélection rentrée littéraire 2000 “ libraires et lecteurs ” de la Fnac, sélection du journal Le Soir de Bruxelles, sélection France Télévision, sélection Coté Femmes… traduction en 8 langues)

L'amour Loup , roman, Ed. Pauvert, février 2002, Ed. Livre de Poche, 2004, Paris

Chroniques de l'Algérie amère, Ed. Pauvert, janvier 2003, Paris

Ce jour viendra , roman, Ed Pauvert, septembre 2003

Ma planète me monte à la tête, poésie, Fayard, janvier 2005

L'année de la putain, nouvelles, Fayard, janvier 2006

Ô María, roman, Fayard, septembre 2006

Vivre pour écrire, entretien avec Y. Merahi, Ed Sedia, février 2007

Le Rapt, roman, Ed. Fayard, septembre 2009

 

 

Des nouvelles et des textes poétiques ont été publiés par Les Temps Modernes, Impressions du Sud, Nouvelles Nouvelles (Le Monde Editions), Les Nouveaux Cahiers de l'Adour, Poèmes d'Afrique pour les enfants (anthologie, Le Cherche Midi Editeur), Nedjma, Révolution, Algérie-Actualités, El Moudjahid, Horizons, El Watan, Télérama, Poésie(CCF),), Annales de la Villa Mont-Noir, Lieux d'Être, Estuaires, Nouvelle Donne…

 

L'auteur a également contribué, entre autres, aux ouvrages collectifs suivants :

 

Une journée d'été, Ed. Librio, 2000

Étrange mon étranger, Seloncourt, 2001

Ma langue est mon territoire, Ed Eden, 2001

Nouvelles d'aujourd'hui, Ed Écoute, Spotlight Verlag, 2001

Contre offensive, Ed Pauvert, 2002

Lettres de ruptures, Ed Pocket, 2002

Des nouvelles d'Algérie, Ed Métailié, 2005

Le Tour du Mont en 80 pages, Les Lettres européennes, 2005

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Extraits biographiques d'interviews

 

1° Interview (Algérie Littérature Action, n° 17, Janvier 1998)

 

Question: Pouvez-vous présenter votre itinéraire à nos lecteurs, les différentes facettes de votre activité et, en particulier, votre production littéraire?

Réponse: Je suis né à Casablanca, d'un père algérien et d'une mère marocaine. La mère de ma mère était suisse, d'un petit canton près de Genève. Elle était trapéziste et avait fait longtemps partie du grand cirque Knee. J'ai eu la chance de bien la connaître. C'était une personnalité flamboyante, soupe au lait et généreuse qui a bercé une partie de mon enfance par des récits de tournées fabuleuses et d'exploits extraordinaires. J'en parle parce qu'elle est un peu à l'origine de mon dernier livre. Le père de ma mère, pour sa part, avait pour mère une descendante d'esclaves noirs mauritaniens.

Du côté de mon père algérien, je pourrais citer, entre autres, cet arrière grand-père qui s'était montré fort insolent envers le Bey de Constantine, pendant l'occupation turque. Une partie de la famille, par crainte des représailles, s'était réfugiée à Biskra où, un jour, elle reçut un énorme colis de l'administration ottomane: ce n'était rien de moins que mon héros de grand-père soigneusement empaillé par les soins des Turcs…

Quand vous avez de tels ascendants, je dirais, en plaisantant, qu'il est presque inévitable de succomber, un jour ou l'autre, à la tentation de prendre la plume pour “ raconter ” des histoires! Cette généalogie bigarrée explique peut-être également mon goût pour les voyages. Voyager est, pour moi, un acte presque métaphysique, d'autant plus indispensable qu'il vous plonge dans des sociétés plus différentes de la vôtre.

J'ai publié jusqu'à présent six livres, sans compter les publications dans des revues ou des journaux. Six livres, ce n'est pas beaucoup car je me sens toujours en retard d'un livre: les circonstances politiques et les contingences matérielles ont fait qu'une partie importante de mon temps a été (et à juste titre) dédiée à autre chose qu'à la littérature.

Les événements d'Octobre 1988 en Algérie et leurs conséquences ont constitué pour moi une longue parenthèse dans ma pratique littéraire. A cette époque, il m'était apparu que tout devenait accessoire devant l'urgence du moment: dénoncer les assassinats, la torture à grande échelle, le mensonge étatique, la corruption structurelle du pouvoir. J'y ai passé beaucoup de temps en fondant, avec d'autres intellectuels algériens, le Comité national contre la torture dont j'allais être secrétaire général pendant quelques années. Le combat de ce comité a été un long combat, ingrat et ardu, presque sans espoir devant la force et la perversité de l'appareil d'état. Notre plus belle réussite aura été une réussite pour l'avenir, pour la mémoire du peuple algérien: la publication à Alger, par une entreprise d'état (!) du Cahier noir d'octobre , longue litanie douloureuse de témoignages détaillés de citoyens emprisonnés et torturés par la police et l'armée au cours de ces fameuses émeutes.

C'est pendant ces années-là que je me suis le plus investi dans l'activité journalistique. J'ai collaboré régulièrement à des quotidiens et à des hebdomadaires. En particulier, j'ai tenu une chronique à Algérie Actualité où j'ai eu la chance de rencontrer de grandes individualités. Je ne citerai, pour l'exemple, que Tahar Djaout, journaliste et écrivain de talent, homme d'une grande intégrité morale qui sera plus tard exécuté par des terroristes ou Mohamed Dhorban, dessinateur et chroniqueur, qui m'avait fait la gentillesse d'illustrer plusieurs de mes articles et qui périra, lui aussi, à la suite d'un attentat islamiste à la Maison de la Presse…

Cette période journalistique a été, pour moi, d'un grand enrichissement. J'y ai découvert le goût de “ l'intervention ” dans les débats qui agitaient et agiteront encore pour longtemps l'Algérie: la lutte pour la démocratie contre un pouvoir sans scrupule, avide de pérennité et de rapine, la lutte aussi contre la montée de l'islamisme politique (et très bientôt armé ), contre ce cancer du Monde arabe, l'intolérance fanatique, le dogmatisme et le mépris vertigineusement revendiqué et affiché comme une vertu, envers la vie et la liberté de l'autre , celui qui ne se résout pas à accepter que des penseurs moyenâgeux viennent régenter sa conscience et son existence de tous les jours…

Il y avait (et il y a encore, heureusement) mon travail universitaire. Je suis mathématicien, spécialisé dans la modélisation des phénomènes aléatoires, expression rébarbative pour désigner la recherche, paradoxale à première vue, des “ lois ” du hasard. Car même le hasard, poisson fou dans l'océan du possible, ne semble pas enclin à faire n'importe quoi! Vouloir saisir les modalités d'action de ce qui est a priori insaisissable, dénué de raisons et, surtout, tenter de prédire son comportement, n'est-ce pas au fond agir comme le romancier (je vois là mes collègues statisticiens froncer le sourcil) qui s'évertue, à partir d'un bric-à-brac d'épisodes divers, de sentiments touffus, de personnages et de procédés littéraires improbables ou discutables, à proposer une explication du hasard dont nos pauvres destinées d'animaux humains sont l'illustration même? Le romancier, comme le mathématicien, s'ils acceptent bon gré mal gré, l'idée que Dieu s'amuse aux dés avec l'Univers, espèrent qu'Il a pris le temps de modérer Sa toute puissance en apprenant la théorie des probabilités… […]

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2° Interview (Algérie-Actualités n° 1097, Octobre 1986)

 

Algérie-Actualités : Il est rare de rencontrer en Algérie un écrivain qui ait reçu une formation de mathématicien. Les deux activités sont-elles aussi éloignées l'une de l'autre qu'on pourrait le penser?

Anouar Benmalek : Il y a quelques années seulement, je t'aurais répondu de manière aussi peu nuancée que définitive et, par conséquent, pas très intelligente: oui, ces deux activités sont totalement incompatibles. Je t'aurais trouvé un certain nombre d'arguments pour conforter ce point de vue lapidaire, en particulier que les dispositions d'esprit pour l'une et l'autre occupations sont différentes et même antagonistes, que si la première, je veux dire l'activité mathématique nécessite, outre un grand bagage de connaissances, de la rigueur et un esprit agile dans la manipulation de concepts abstraits, n'admettant quelque chose que si elle est entièrement vérifiée, la rejetant dans l'hypothèse opposée; la deuxième, l'activité littéraire, fait appel essentiellement à l'imagination et à la passion et est fondamentalement le domaine du doute, du vague et de l'à-peu-près. Je pensais même, avec quelque dédain, sciemment exagéré, que n'importe qui pouvait faire profession de "fabricant" de littérature, celle-ci se contentant de bagout et de culot pour raconter des histoires, de préférence les plus échevelées.

Tu vois comme on peut être stupide! Maintenant, je suis bien obligé de revoir mon jugement puisque je suis à la fois mathématicien et écrivain et que je ne souffre d'aucune schizophrénie ni dédoublement de personnalité. Je dois même dire que je me suis vite aperçu de la vacuité de l'argument que j'exposais plus haut. Au contraire, l'approche "glaciale" du mathématicien, si je peux m'exprimer en empruntant une image qu'on lui accole trop facilement dans le bêtisier populaire, est un avantage plutôt qu'un inconvénient. Le mathématicien, habitué à ne pas s'en laisser conter, distingue sans trop d'efforts, les failles d'une construction romanesque. Oui, la littérature est le domaine du questionnement, de ce qui n'est jamais sûr, du doute en fin de compte, mais ce doute, pour donner naissance à une œuvre véritablement littéraire, doit être introduit, "construit" dans le texte de la façon la plus rigoureuse possible. En ce sens, imagination débordante et discipline de l'esprit ne sont plus ennemies, mais d'inestimables alliées au service de la littérature. Comme d'ailleurs de toute autre œuvre de création, les mathématiques en particulier.

A-A : Ton itinéraire personnel?

A.B : Dans tout itinéraire, il y a les conditions qui te sont faites et ce que tu fais de ces conditions. Il n'y a jamais de prédestination, cela serait trop simple, mais il peut y avoir une attente inconsciente, une disponibilité. C'est ce qui m'est arrivé. Cela ne signifie certainement pas, par ailleurs, que je savais que j'allais devenir écrivain. On m'aurait bien fait rire, il y a six ou sept ans, si on m'avait affirmé que d'ici peu, je serais l'auteur de quelques livres dont un roman par exemple.

Cette disponibilité dont je t'entretenais, je la dois en partie à mon père. Aussi loin que je me souvienne, notre maison a toujours regorgé de livres. Cela allait du théâtre à l'économie politique, en passant par les romans et les ouvrages scientifiques les plus divers. Je suis donc devenu, par la force des choses, un lecteur boulimique. J'ai pu dévorer, à treize ou quatorze ans, en même temps que les bandes dessinées dont je raffolais, des choses aussi disparates et aussi peu faites pour mon âge que Shakespeare et… "les Mémoires de Casanova" (ce dernier livre en cachette de mes parents, bien entendu)! J'étais à mille lieues, évidemment de tout comprendre du dramaturge anglais, je lisais au premier degré comme je l'aurais fait pour "Les aventures de Sindbad" ou "Le dernier des Mohicans". Mais il faut croire qu'on ne batifole pas impunément avec l'inconscient.

Quand je parle ainsi de mon père, ce n'est pas du tout par respect filial: je ne fais qu'indiquer ce que je dois à la chance, aux données "objectives", mon père ayant été, malgré la condition difficile qui était celle des Algériens de sa génération pendant sa jeunesse, un véritable homme de culture. Quelques semaines avant sa mort tragique, il venait de mettre la dernière main à un ouvrage sur le sous-développement.

Cependant, pendant toute cette première période qui va jusqu'à la fin de mes études universitaires en Algérie, il avait été clair pour moi que mon futur métier, que ma vie allaient être indissolublement liés (comme on dit d'un mariage…) à une activité scientifique et j'ai ensuite opté pour les mathématiques qui me semblaient représenter à cette époque l'ascèse intellectuelle par excellence. Je me rappelle ces longues après-midi d'été à Constantine où, pendant que tout le monde dormait, écrasé par la chaleur, je me laissais submerger peu à peu par le plaisir très spécial, très rafraîchissant (!) et que ne connaissent malheureusement pas ceux qui ne sont pas amateurs de sciences dites exactes, de surmonter une difficulté mathématique ou de résoudre, aidé de ses seules circonvolutions cérébrales, un problème ardu d'algèbre ou de géométrie.

A-A : Comment s'est passé le déclic, le passage à l'acte littéraire?

A.B : J'ai eu la chance (une autre!) d'être envoyé à l'étranger continuer des études en vue de la soutenance d'une thèse d'Etat. Je me suis trouvé du jour au lendemain, et sans aucune préparation pour le provincial assez borné que j'étais alors, projeté dans une cité universitaire et dans une ville où soixante-dix nationalités différentes, venant de toutes les parties du globe, coexistaient, chacune avec ses particularités, ses problèmes, ses tragédies parfois, ses envies, ses habitudes culturelles, ses préjugés aussi.

Très vite, j'ai pu apprendre (oui, apprendre car la culture, c'est une démarche qui s'apprend!) à trouver normal d'aller au concert ou à une exposition de peinture et d'autres manifestations de ce type, qui sont encore du domaine du luxe ou de l'utopie chez nous. Plus que tout ça, plus que la rencontre avec l'Art dont je devenais un consommateur glouton (tu vois, je n'ai jamais su me modérer…), la découverte de la variété humaine m'a subjugué: comment un Sénégalais ou un Italien pouvaient m'être proches tout en étant différents de moi, comment Autrui pouvait être Autrui tout en étant mon semblable, où est-ce que je me plaçais dans cette effarante diversité des hommes et des femmes, comment les autres me plaçaient-ils, voilà les questions qui ont commencé à faire leur travail de sape au fond de mon assurance de moins en moins tranquille de scientiste. Si je continuais à être persuadé, comme par le passé, du caractère irremplaçable de la connaissance scientifique du monde qui nous entoure (sociétés humaines y compris), il s'avérait de plus en plus clairement pour moi que cela était notoirement insuffisant si cela ne s'accompagnait pas de la primauté absolue à donner à l'être humain et aux relations humaines. J'ai eu rapidement une certitude inébranlable: la seule revanche, la seule réplique que peut opposer l'être humain à sa présence absurde sur cette terre, c'est une relation profondément vécue et maîtrisée qu'il aura réussi à avoir avec soi-même et avec les autres. Ce n'est pas beaucoup et, paradoxalement, c'est immense. Se connaître donc. C'est à dire, par voie de conséquence, connaître ceux qui ne sont pas toi. Puisque les autres, c'est toi, mais vu d'un angle différent.

Pour moi, les mathématiques se sont révélées alors, comme on le devine aisément, d'un piètre secours dans cette quête inquiète. Et puis, tout à coup, il y a eu la littérature.

Le passage concret à l'écriture, le "crime", a eu lieu au début de ma seconde année à l'étranger. Le prétexte à cette plongée sans espoir de retour dans le paradis et l'enfer de la littérature, ce prétexte et sa futile cocasserie, sans lequel, peut-être, je n'aurais rien écrit, hé bien j'éprouve toujours un amusement coupable d'indulgence à le raconter. Cela me rappelle à chaque fois que le Destin est un gros bonhomme pas très soigneux, qui ne prend que rarement la peine d'agencer d'une manière crédible les événements qui déterminent une vie.

Donc, je m'étais amouraché d'une jeune fille. Cette dernière avait tout ce que je n'avais pas: elle prétendait peindre (et des icônes, s'il vous plaît!), parler plusieurs langues étrangères, écrire des nouvelles, faire de la photographie artistique, voyager et que sais-je encore…

Le jeune homme que j'étais, bête et naïf à la fois, désespéré par l'indifférence de la demoiselle, s'était mis en tête de trouver coûte que coûte un moyen pour attirer son attention. Et ce moyen devait être artistique, cela allait de soi! Comme il ne savait pas peindre ni faire de la photo, il s'était résolu à prendre la plume et… à écrire des poèmes. La poésie, expression littéraire la plus difficile, que je mets maintenant au sommet de toute littérature est, pourtant, la discipline littéraire la plus maltraitée par les apprentis écrivains. Confondant l'économie de moyens par laquelle elle se caractérise avec la facilité, on croit qu'il suffit d'aligner quelques lignes les unes au-dessous des autres, au besoin en s'aidant d'un dictionnaire de rimes, pour faire œuvre de poète. Je n'avais pas, quant à moi, échappé à ce travers et mes premiers poèmes devaient être exécrables. Mais j'avais mis le doigt dans le délicieux engrenage de la création littéraire. De poèmes malhabiles à poèmes moins malhabiles, de petite nouvelle à nouvelle plus élaborée, d'essai en roman, je suis arrivé à la situation actuelle où ma vie, c'est la littérature et la littérature est ma vie.

Entre-temps, pour en revenir à cette jeune fille, un mois après que nous eussions fait connaissance, je découvris qu'elle n'était pas plus peintre ou photographe que moi pilote de Boeing ou danseur étoile. La demoiselle s'était révélée une parfaite mythomane. Cela fait des années que j'ai perdu de vue ma jolie menteuse, mais je ne lui ai jamais tenu rigueur de ses affabulations car, sans le savoir, elle m'avait rendu un sacré service! […]

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"أنور بن مالك"