Conférence de presse, résidence d'écriture et symposium de littératures africaines

 

 

retour à la page d'accueil

retour àla page "Actualités diverses"

                                                                                                                                                                                            retour au sommaire de la revue de presse

 

El Watan, 11 juillet 2009 (Conférence de presse, Zéralda):  "Interpellé par la série de kidnappings d’enfants en l’Algérie ces dernières années, Anour Benmalek publiera, fin août 2009, chez Fayard à Paris, Le Rapt, un thriller. Il y dénonce « la violence souterraine » qui habite l’Algérie. Dans ce roman, l’auteur raconte l’histoire d’un adolescente de 14 ans enlevée par « un étrange ravisseur ». Aziz, son père, ne veut pas solliciter les autorités et se fait aider par Mathieu, le beau-père de sa femme, un Français « au lourd passé ». « C’est l’histoire d’êtres ordinaires mis dans des conditions extraordinaires », a-t-il expliqué. Après les critiques soulevées par son roman, Ô Maria, qualifié d’hostile au culte musulman, Anouar Benmalek s’était juré de ne plus écrire sur l’Algérie et le monde arabe. Mais, il s’est rendu compte que ce n’était pas possible. Il est temps, selon lui, de tout dire sur la guerre de libération et sur ses pages noires. « Nous n’avons pas eu le courage d’assumer ces mensonges en tant que nation », a-t-il soutenu. « Nous n’avons pas le droit d’oublier aussi les 200 000 morts des années 1990 et ce qui s’est passé », a-t-il appuyé. Traduit en dix langues, Anouar Benmalek, qui est docteur d’Etat en statistiques, est l’auteur de plusieurs romans tels que L’Enfant du peuple ancien et Ce Jour viendra." 

[lire  l'article d'El Watan sur Le Rapt]

 

 

 

Liberté, 9 juillet 2009 (Conférence de presse, Zéralda) : "L’écrivain algérien Anouar Benmalek a évoqué la difficulté d’être algérien et d’être africain. “Après l’accueil blessant de mon livre Ô Maria, j’ai juré de ne plus écrire sur l’Algérie, mais j’ai réalisé que je ne pouvais pas ne pas écrire sur ce que je connaissais le mieux. Dans mon prochain livre (Le Rapt, qui sort en septembre chez Fayard, ndlr), j’ai bâti une histoire qui se déroule au présent, mais qui fait appel au passé pour expliquer certaines violences. D’ailleurs, une bonne partie de l’explication est dans la guerre de libération”, appuie-t-il."

 

 

Sawt Al Ahrar, 11 juillet 2009 (Conférence de presse, Zéralda): "Anouar Benmalek appelle à dire la vérité sans duplicité ni impostures"

 

 

El Khabar, 16 juillet 2009 :  " Dans cette conférence de presse, a été remarquée la présentation par le romancier algérien Anouar Benmalek de son nouveau roman Le Rapt [lire à ce propos l'article du même journal El Khabar sur Le Rapt]"

 

 

La Nouvelle République, 9 juillet 2009:  "Anouar Benmalek dira d’emblée, qu’ «il est difficile  d’être Africain, Algérien», cela en  référence à toutes les incompréhensions  auxquelles peuvent être  sujets des écrivains comme lui.  «Après la sortie de mon roman O  Maria et l’accueil qui lui a été réservé,  notamment par certains  médias, j’avais fait la promesse  de ne plus écrire sur l’Algérie,  mais je n’ai pas pu, car il y a toujours  des situations qui nous interpellent  et qui nous poussent à  réagir.»  Évoquant son dernier roman Le  Rapt, Benmalek expliquera qu’il  est parti d’un fait réel – le kidnapping  du petit Yacine – pour  construire son histoire. Bien évidemment,  Le rapt n’est pas l’histoire  de Yacine, c’est «un thriller  qui lie une histoire de maintenant,  à des événements du passé. Je  sais que le livre va provoquer des  grincements de dents mais je dirai  que ce n’est pas du tout un livre  politique, c’est un roman, à travers  lequel j’essaye de voir comment  réagissent des êtres ordinaires,  placés dans des situations  extraordinaires». 

De gauche à droite : Ibrahima Aya, Hamid Skif, Eugène Ebodé, Anouar Benmalek et Tanella Boni. (Photo > D. R.)

 

 

 

El Watan, 16 juillet 2009 (Symposium des écrivains africains et les mythes avec la participation de 75 hommes et femmes de lettres organisé à la Bibliothéque Nationale, Alger) : "Abordant la question sous un angle très différent et dans une brève intervention vigoureuse l’écrivain Anouar Benmalek n’hésite pas à remettre en cause certaines traditions en affirmant que les mythes sont nos alliés mais aussi nos ennemis. S’ils ont agi comme alliés en servant de base parfois à positiver les nobles causes libératrices, ils ont fonctionné également après les indépendances comme base de légitimation des pouvoirs des dictateurs et de justification d’actions politiques liberticides. Dans ce cas les mythes ont servi les dictatures à travers l’érection de la statue du guide de la nation, d’où là le devoir pour les écrivains "d’assassiner" le père dans l’objectif évident de libérer le citoyen. Il en est de même pour certains mythes fondateurs que sont la religion et le nationalisme qui sont devenus, selon lui, les ennemis des écrivains dont beaucoup, pour pouvoir s’exprimer sans entrave sont obligés de s’exiler en terre étrangère pour pouvoir écrire sur leur propre pays. Benmalek donne pour illustrer ses propos toute la nocivité qu’a pris maintenant dans la bouche des nationalistes le terme « frère » qui nous « empêche d’être citoyens. »"

 

 

La Tribune, 16 juillet 2009: "lls sont onze écrivains africains réunis dans un hôtel d’Alger pour une résidence d’écriture organisée dans le cadre de la deuxième édition du Festival culturel panafricain d’Alger (5-20 juillet)... Voulant transmettre l’humanisme et la générosité dans toutes les œuvres, nos onze écrivains ont convenu également que la littérature, souligne Anouar Benmalek, doit porter aussi sur la violence des rapports sociaux, une thématique fortement présente dans son dernier livre Le Rapt dont la sortie est prévue pour le mois d’août prochain."

 

El Chourouk, 16 juillet 2009 ((Rencontre à la librairie Chihab, Alger) ): "Son œuvre [Le Rapt] provoquera un choc médiatique important... Benmalek déclare que nous sommes un peuple vivant une amnésie pathologique et appelle à l'ouverture des dossiers de  notre histoire, proche et lointaine, avant d'ajouter que le point de vue selon lequel nous serions "Tous des héros" ne fait de bien ni à notre passé, ni à notre présent, ni à notre futur"

 

 

Photo journal Liberté

Liberté, 19 juillet 2009: (Rencontre littéraire organisée, avant-hier après-midi, à la librairie Chihab, Alger):  "L’écrivain algérien Anouar Benmalek a évoqué devant l’assistance son dernier roman, Le Rapt, qui sortira en France chez Fayard à l’automne prochain, et qui s’est inspiré pour l’écriture de ce livre d’un fait divers, à savoir l’histoire du petit Yacine qui a été enlevé, violé puis tué. “ J’ai abordé le sujet sur la violence qui prend de l’ampleur dans notre société”, explique-t-il avant d’ajouter : “ Même si l’histoire est convoquée, ce n’est pas un roman politique, j’ai voulu faire un livre grave et sarcastique.

 

 

 

 

 

 

 

Horizons, 16 juillet 2009 (Rencontre à la librairie Chihab, Alger) : "Anouar Benmalek affirme au contraire que nous n'écrivons bien que sur ce que nous connaissons bien. "Après les remous provoqués par mon Ô Maria, j'avais décidé de ne plus écrire sur l'Algérie. Mais à la fin, j'ai cédé. Mon dernier roman porte sur les rapports de violence en Algérie".

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Expression, 16 juillet 2009: "A la veille du colloque portant sur la littérature africaine, la librairie Chihab International (Alger) a accueilli mardi dernier une brochette d’éminents écrivains africains, des auteurs partageant en ce moment une résidence d’écriture près de Zéralda. Cette activité, première du genre, entre dans le cadre du deuxième Festival culturel panafricain... Arrive le tour de Anouar Benmalek de parler de son actualité littérature. Brusquement, le sourire s’efface pour laisser place à la sévérité dans le regard et l’amertume. Inspiré d’un fait divers poignant, l’assassinat du petit garçon, Yacine, Anouar Benmalek évoque son prochain livre tout en affirmant son désir de faire un roman de fiction avant tout, et pas un livre politique. Il témoigne: «Après l’accueil blessant de mon livre Ô Maria, j’ai juré de ne plus écrire sur l’Algérie, mais j’ai réalisé que je ne pouvais écrire que sur les choses que je connaissais le mieux. Personne n’a bougé le petit doigt pour ce petit garçon car il était de famille pauvre. Il n’avait pas de valeur sociale. C’est symptomatique de ce que nous vivons.» Et d’ajouter: «J’ai construit mon prochain livre Le Rapt, (il sortira en septembre chez Fayard, Ndlr), sur une histoire qui se déroule au présent, mais qui fait appel au passé pour expliquer certaines violences, et ce, en partant de la guerre de Libération. Il y a eu des moments indignes qu’il faudra dénoncer: la torture, Melouza...Cette amnésie est devenue circonstancielle chez nous. On passe notre temps à amnistier. Ce n’est qu’en devenant adultes qu’on pourra recouvrer notre mémoire. J’ai voulu faire un livre grave ceci dit, non sans être dénué d’humour sarcastique..»"

 

 

 

Le Midi Libre, 21 juillet 2009: "Durant la journée, la capitale a vu l’organisation de différents colloques, symposiums, ateliers de formations… à l’instar du colloque autour de «La renaissance africaine», des conférences des écrivains africains qui a vu la participation de grandes plumes à l’instar de Anouar Benmalek, André Brink..."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Panaf 2009 (revue du festival panafricain)