Festival International de la littérature et du Livre de jeunesse, Alger

Palais des Arts de Riadh El Feth, du 21 au 29 juin 2009

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Le jour d'Algérie, K.B., 24 juin 2009: "... Invité officiellement pour une rencontre littéraire dans le cadre du Festival international de la littérature et du livre de jeunesse, Anouar Benmalek n’a pas manqué d’aller de son petit discours..."

Le jour d'Algérie, I.B., 23 juin 2009: "... «Ecrire l’amour est un acte politique en Algérie... Nous manquons cruellement de liberté», dit-il avec insistance. [Anouar Benmalek] a ajouté que les sociétés arabes sont «intolérantes» et «violentes» : «On ne me l’a pas dit, je viens de ces sociétés, je suis Algérien»..."

El Khabar, Saïd Khatibi, 24 juin 2009: "... Une série de romans qui ont fait du nom de l'auteur, Anouar Benmalek, un des écrivains les plus importants en France... [Benmalek déclare:] « Les valeurs de la liberté sont très peu présentes en Algérie... Les consultations électorales y ressemblent à des mascarades théâtrales. »..."

 

Hi-Algérie, 23 juin 2009: Les écrivains africains écrivent sur les questionnements qui les habitent et les tourments de leurs peuples. C'est ce qui est ressorti de la 1re rencontre thématique organisée dimanche dernier à l'esplanade de Riadh El-Feth, dans le cadre de la 2e édition du Festival international de la littérature et du livre de jeunesse, qui se poursuivra jusqu'au 29 du mois en cours. Cette première rencontre intitulée "De quoi parlent les écrivains africains ", modérée par l'universitaire et spécialiste de la littérature africaine, Amina Bekkat, a été animée [entre autres] par l'écrivain algérien Anouar Benmalek... Chez Anouar Benmalek, qui a dit une fois dans une de ses interviews : "Je suis écrivain et algérien", il écrit pour des raisons pragmatiques. "J'ai commencé à écrire pour draguer une fille", révèle-t-il avec entrain. En fait, il considère que cette stratification ou classification est un piège. "Ajouter un adjectif à écrivain est un piège. Lorsqu'on dit écrivain africain, on pense automatiquement à l'Afrique noire ; et même en France, lorsqu'on dit écrivain algérien, cela veut dire qu'on appartient à une sous-catégorie. Je refuse tous ces titres, mais en même temps, dans ma pratique d'écriture, j'écris sur l'Algérie", argumente-t-il. Les intervenants ont également été contraints d'évoquer leurs thématiques. Anouar Benmalek se croit chargé d'une mission imposée par la société et le contexte politique: écrire en se détachant de l'histoire de son peuple et de ce qui nous afflige, relève de l'impossible. Écrire en négligeant sa propre histoire et son appartenance est une capitulation et un reniement. Écrire sans autocensure est un effort extraordinaire. Écrire juste pour écrire est une pratique vaine. Écrire sur un coin particulier en oubliant le reste du monde est une manière de rendre extraordinaire le destin des gens ordinaires. Il faut juste garder à l'esprit qu'un auteur est d'abord un "je" et non un "nous" ; et qu'un écrivain c'est avant tout un univers, une forme, une esthétique...